Retrouvez l’intégralité de l’article sur le site de Harvard Business Review France, publié le 29/05/2022 par Annabelle Gawer, Michael A. Cusumano, David B. Yoffie

L’article distingue 2 types de plateformes : les plateformes de transactions et d’innovations (source Dunod). Nous nous intéresserons ici aux « plateformes de transactions ». Il s’agit notamment de place de marché en ligne qui permettent aux individus et aux entreprises de vendre, ou acheter divers produits et services.

ces plateformes numériques investissent beaucoup plus en R&D (recherche et développement), dépenses commerciales, marketing que les entreprises traditionnelles (dans des industries équivalentes). elles sont également plus productives (en termes de ventes par employé), plus rentables et, atteignent des valorisations plus élevées que les sociétés traditionnelles cotées en Bourse. Pour ces plateformes numériques, dont l’influence sur nos vies ne va qu’augmenter, le monde regorge de champs de bataille. Certains émergent à peine. S’agissant du secteur des services à la personne cela fait presque 10 ans que les premières plateformes sont arrivées et elles vont être de plus en plus présentes sur le secteur.

Les secteurs traditionnels constitués jusque récemment d’entreprises principalement rivales, […], seront remplacés par des écosystèmes d’utilisateurs et d’entreprises orchestrées par des plateformes , qui sauront tirer parti des opportunités offertes par la connectivité
[…]
Mais pour que les entreprises traditionnelles puissent survivre, s’adapter et réussir, nul ne pourra ignorer les plateformes : les entreprises traditionnelles devront apprendre à maîtriser les logiques et les mécanismes des business models de plateformes, afin de ne pas être balayées par les géants du numérique… »

Il ne s’agit plus d’aimer ou pas les plateformes, il s’agit de s’adapter à un mouvement de fond, au risque de disparaitre ou au mieux de perdre d’importante part de marché. C’est du moins ce que nous constatons sur d’autres industries.