Le « commerce ambiant » vient après l’e-commerce. Il émerge grâce à l’effacement progressif des limites entre le monde physique et le monde virtuel. Il se nourrit, selon l’Echangeur BNP Paribas Personal Finance, des données captées pour fournir au consommateur les réponses qu’il attend sans qu’il ait à les chercher. Mais cela n’est-il pas la conséquence inévitable de la 4ème révolution industrielle basée sur des systèmes de production cyber-physique (interaction du monde virtuel avec le monde réel – IOT) ?

Amazon, Apple, Google, Ratuken, Alibaba Group, Walmart… ces géants sont en train de s’approprier la santé, mais pas seulement. Élargissant leur rayon d’action au-delà de leurs métiers d’origine. Ils construisent des écosystèmes intégrant de multiples services dans le commerce, la finance, l’assurance, la distribution, les télécoms, la maison intelligente…, pour créer un modèle d’assistant de vie personnel qui s’appuie sur la connaissance du consommateur.
Les services à la personne devraient naturellement s’intégrer dans cet écosystème, avec un intérêt non négligeable : panier moyen élevé, prestations récurrentes, des services pour tous les âges de la vie et toute la famille…

Les places de marché ont connu une ascension fulgurante ces dernières années, et encore plus ces derniers mois, pour répondre aux besoins des consommateurs en pleine crise du coronavirus. Loin d’être un phénomène de mode, Les places de marché se sont ancrées un peu plus dans nos usages. L’omnicanal n’est plus uniquement un avantage, il est devenu un facteur de survie. A quand les places de marché de services ?